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Les jeunes, premières victimes du changement climatique

Dans le club de l’auditeur cette semaine, parole à deux jeunes militants écologistes africains présents aux négociations de Bonn en Allemagne, en prélude à la COP28 à Dubaï.

Les victimes des changements climatiques, ce sont les jeunes et les femmes, insiste Ismaël Baldé. Le directeur de l’ONG Jeunesse active de Guinée participe aux négociations de Bonn en Allemagne. Ces négociations préparent la COP28 à Dubaï.

Pour lui, les jeunes doivent être aux négociations pour ne rien rater des décisions qui vont impacter leur vie.

Le problème environnemental en Guinée est crucial, indique le militant écologiste.  

La solution réside dans les mains des êtres humains

La question climatique a été créée par les êtres humains, c’est dans leurs mains que se trouve la solution, selon Ismaël Baldé.

Selon Ismaël Baldé, l’agriculture guinéenne est impactée négativement par les changements climatiques

Son ONG essaie de faire appréhender la question des changements climatiques aux communautés en leur faisant toucher du doigt la métamorphose de leur cadre de vie. Ces dernières sont parfois obligées en effet de couper du bois pour leurs besoins quotidiens.

Ismaël Baldé recommande de « changer la donne, de trouver d’autres alternatives pour mieux vivre » pour le bien-être des générations futures.    

Sani Ayouba Abdou est beaucoup présent sur les réseaux sociaux. C’est là-bas que les jeunes sont, qu’ils soient en milieu rural ou urbain. L’activiste y partage « les bonnes pratiques ».

« Zéro grillade » pendant la fête du sacrifice du mouton

L’association milite aussi pour un « zéro grillade » lors de la fête musulmane du mouton. Sani Ayouba Abdou déplore qu’à Niamey, plus de 50.000 tonnes de bois sont utilisées pour la grillade du mouton.

Selon Sani Ayouba Abdou, le Niger est l’un des pays frappés de plein fouet par le changement climatique

L’association se réjouit de constater que des jeunes s’engagent de plus en plus pour la cause climatique. Les jeunes, soutient Sani Ayouba Abdou, doivent être impliqués dans les projets de restauration des terres, alors que « chaque année, plus de 100.000 hectares de terre se dégradent au Niger ».

La question climatique ne doit pas être vue comme un obstacle mais plutôt comme une opportunité. C’est le message que Sani Ayouba Abdou de Jeunes volontaires pour l’environnement veut faire passer aux jeunes.

Source: DW

Les jeunes, premières victimes du changement climatique – DW – 11/06/2023

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